Publié dans Politique

Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables

Publié le lundi, 09 juin 2025

Le renforcement des ouvrages vulnérables sur la nationale 2 Antananarivo-Toamasina est en cours. Le marché attribué à l’entreprise privée MMI ne connaît aucun problème. L’intervention concerne treize ponts de façon à permettre le passage des convois exceptionnels pesant chacun plusieurs dizaines de tonnes. Ce, suite à la réquisition de la Direction des études et des normes (DEN) au sein du ministère des Travaux publics, en date du 13 mai dernier.

 

D’imposants matériels de la société d’Etat JIRAMA sont arrivés au port de Toamasina. Ils sont destinés à renforcer la production d’électricité sur les réseaux interconnectés d’Antananarivo. Une fois installés, les nouveaux dispositifs d’une capacité de 150 mégawatts contribueront à atténuer les délestages intempestifs qui font jaser les usagers.

Mais la complexité de l’opération d’acheminement de ces équipements lourds dans la Capitale donne du fil à retordre. L’état de la RN2 et la vétusté de certains ouvrages invitent à la grande vigilance. Le passage sur lesdits ouvrages de franchissement est risqué voire même inopportun du point de vue technique, d’où l’urgence de les réviser afin de permettre aux convois exceptionnels de parvenir à destination en toute sécurité.

Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, rassure que le Gouvernement prend au sérieux la supervision du projet de renforcement des ponts visés sur l’axe routier en question. « Il n’y a jamais aucun Etat qui ne prête pas une attention préalable à ce genre de situation », a-t-il dit. La tâche en cours doit aboutir bientôt.

 

M.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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